samedi 20 décembre 2014

Douze kilomètres à pieds : la journée structurante des 6e

C'est désormais une tradition : chaque année tous les élèves de sixième, accompagnés de leurs professeurs principaux et d'autres enseignants, partent marcher toute une journée dans la campagne environnante. Maël, élève de la 6°4, revient pour nous sur cette aventure pédestre.

Le mardi 16 septembre 2014, tous les sixièmes ont marché de 8h00 à 17h00, de Monein à Lucq de Béarn.
Prendre des forces avant le départ !
Nous avons pris le bus du collège jusqu'à Monein où une "surprise" nous attendait : des chocolatines, des pains aux raisins et des jus de fruits. Puis la marche a commencé, en direction de Cardesse.

Le déjeuner à Cardesse
Nous étions réunis avec les 6°5 et nous étions accompagnés par Mme Soulisse, Mme Faurie, Mme Deary et M. Bellocq. Sur le chemin, nous avons rencontré un vigneron qui nous a parlé de son métier. Nous avons trouvé sept panneaux présentant le mode de vie du lièvre et nous avons vu le château de Roquehort. Midi : l'heure de déjeuner ! Il était temps car j'avais des crampes d'estomac !
L'après-midi, nous avons découvert sept autres panneaux et nous avons observé la table d'orientation.
Enfin, le car nous attendait à Lucq de Béarn ! Nous avions marché 12 kms ! Je n'en croyais pas mes yeux.
Petite pause "jus de raisin" chez le vigneron
Le but de cette sortie était de permettre aux élèves de mieux se connaître, de partager une journée avec les enseignants hors du collège, en découvrant l'environnement proche.
Maël (6°4)

dimanche 14 décembre 2014

Faits divers à Mourenx, par la 4e SEGPA

Durant la première période de l'année, en français, les élèves de 4e Segpa ont lu et analysé différents faits divers. A l’issue de ce travail, ils se sont lancés dans l’écriture de ce type de textes. Leur enseignante leur avait imposé une seule contrainte d’écriture, celle du lieu : le collège et la ville de Mourenx.

En voici quelques-uns…
Une histoire d'amour commencée dans les toilettes
Le 3 octobre 2014, un élève de Segpa est resté coincé pendant 3 heures dans les toilettes des garçons du collège de Mourenx. En fin d’après midi, une collégienne, amoureuse de lui, a donné un coup de poing dans la porte pour l’ouvrir. Le lendemain, pour la remercier, il lui a apporté un bouquet de roses et lui a demandé de sortir avec lui ! Tellement heureuse, elle a accepté et ils ont été heureux jusqu’à la fin des temps.
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Coups et blessures
Il y a 15 jours, une collégienne âgée de 11 ans s'est fait battre par une fille de 15 ans dans le self du collège Pierre Bourdieu. Le directeur qui passait par là a pu intervenir et finalement, il a renvoyé la jeune fille du collège.
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Mourenx et ses histoires
Le 1er octobre, deux adolescents de 14 ans se promènent dans le Crapa de Mourenx pour chercher des champignons. A un moment, il se trompent de chemin et ils se retrouvent dans le centre-ville de Mourenx. Puis, ils font demi-tour, se mettent au bord du gave et essaient d'appeler leurs parents mais il n' y a pas de réseau, alors ils crient : "au secours !" et une vieille dame les entend. Finalement, elle les ramènera devant chez eux et leurs parents les puniront dans leur chambre car ils avaient eu très peur de ne plus les revoir.
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Le gymnase
Le vendredi 3 octobre 2014, un élève du collège Pierre Bourdieu qui jouait au basket dans le gymnase, a fini accroché au panier par le short. Son short s'est déchiré et l'enfant est tombé sur la tête. Une dame qui sortait des vestiaires l'a trouvé et a appelé le SAMU. Finalement, il sera paralysé toute sa vie.
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Le Crapa
Le 3 Octobre 2013, dans le bois du Crapa à Mourenx, un élève trébuche sur une racine d'arbre pendant le cross, tombe et se fait poursuivre par un chien. Le policier Jeff Du Moulin commence une enquête, il trouve un ami de l'élève qui raconte que son ami a eu peur d'un chien. Les policiers apprendront plus tard que l'élève a couru jusqu'au Leclerc et s'est caché dans les toilettes. Malheureusement, il a passé plusieurs heures coincé à l'intérieur avant d'être délivré par un salarié du supermarché.
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Perdues dans Mourenx
Dans la ville de Mourenx, le 22 décembre 2012, deux cousines de 10 ans se promènent. Elles sont à la recherche d'une boulangerie mais toutes les boulangeries sont fermées. A un moment, elles voient qu'elles se sont perdues alors elles demandent aux gens où elles sont. Ils ne leur répondent pas donc elles ne savent vraiment plus quoi faire. Finalement, elles appelleront la police qui viendra les chercher.
Maxime B., Katarina C., Quentin D., Océane F., Stéphanie G., Tayron H.,
Julien L., Séverine L., Laura L. Naomy L., Marie-Sarah M., 
Sarah P., Audrey S.

lundi 30 juin 2014

La journée des incroyables talents...

Depuis sept ou huit ans, le collège et le lycée organisent la demi-journée des talents. Elle a eu lieu le mercredi 11 Juin. Elle est normalement réservée aux lycéens mais quelques collégiens ayant auditionné auprès du C.P.E du lycée, M. Labarthe, ont pu y participer : les choristes de Jazz'in Collège, Émilie G., Sonia S., Lucas B., Matthias B., entre autres.
Les choristes de Jazz'in Collège
Salomé et Andréa

Mathias, le rockeur
Nous avons interviewé Matthias qui a participé à la demi-journée des talents :
Quelles chansons as-tu chantées ?
J'ai chanté "Gabrielle" et
"Joue pas le rock and roll pour moi" de Johnny Halliday, "Desaparecido" de Manu Chao, "Encore un matin" de Jean-Jacques Goldman, "Alors regarde" de Patrick Bruel.
Est-ce que tu étais stressé ?
Non, pas quand je suis en paix intérieure.
Est-ce que tu as aimé le public ? 
Oui il était enthousiaste.
Est-ce que c'était ta première année de journée des talents ?
Non, c'est ma troisième.
Est-ce que tu as passé facilement l'épreuve des auditions ?
Oui car ils me connaissaient déjà.
Pourquoi as-tu choisi ces chansons ? 
J'essaye de reprendre des chansons qui "bougent" car je veux rendre le public heureux.
Composes-tu tes propres chansons ?
Oui, je commence à composer mes chansons.
C'est un scoop ! L'année prochaine Mathias chantera ses propres compositions.

Interview réalisée par Chloé T. et Marine B.
Lucas
Emilie

vendredi 27 juin 2014

DNB 2014 : l'épreuve de français

Le brevet a commencé aujourd'hui avec l'épreuve de français, la plus longue (3h), composée de plusieurs exercices : les questions sur le texte, la réécriture, la dictée et la rédaction. Le sujet est souvent l'occasion pour les élèves de vérifier que la littérature n'est jamais très éloignée de la vie, de la société et de l'histoire des hommes, qu'elle s'écrive avec une petite ou une grande h. Ce fut le cas cette année, avec ce texte de Charlotte Delbo proposé à la réflexion des troisièmes.
Le texte de Charlotte Delbo
Le sujet ne donnait aucune précision sur l'auteur, profitons pour en dire quelques mots. Charlotte Delbo (1913-1985) fut résistante. Arrêtée, le 2 mars 1942, avec son mari que les nazis fusillèrent en mai, elle fut déportée à Auschwitz. Elle survécut et à son retour en France, elle commença d'écrire sur son expérience de la déportation. Toute son oeuvre en est empreinte. Le texte servant de support à l'épreuve est extrait d'Une scène jouée dans la mémoire, publiée, plusieurs années après la mort de l'écrivain, en 2001 ; le propos - même si Charlotte Delbo a pris le soin de modifier les noms des personnages - s'inspire largement de sa vie. Les élèves n'auront pas eu de mal à reconnaître qu'il s'agit là de théâtre. La scène se passe en mai 1942, en pleine occupation nazie. Paul, qui a été arrêté, revoit pour la dernière fois sa femme Françoise, avant d'être exécuté. Le dialogue repose sur un développement argumentatif : Paul cherche à convaincre son épouse que sa mort n'est pas vaine, le combat pour la liberté primant le bonheur individuel.

Donnons quelques pistes de correction - et non un corrigé détaillé - aux questions qui suivaient le texte.
Les questions
1. Le choix, dont parle Paul, est celui qu'il a fait, avec Françoise, de s'engager dans la résistance pour combattre l'occupant nazi, par conséquent de risquer sa vie pour défendre la liberté de tous ("Que tous les combattants ne soient pas au défilé, chacun le sait avant de s'engager..." - l. 18-19)
2. François partageait ce choix, comme le rappelle Paul ("Nous avions choisi, toi et moi" - l. 21), mais face à la réalité de la situation, qui doit la séparer à tout jamais de l'homme qu'elle aime, elle est gagnée par l'émotion et doute de l'utilité du combat ("que m'importe la victoire sans toi" - l. 6 ; "Je n'avais pas choisi de te perdre." - l. 22).
3. Les deux personnages s'opposent dans le dialogue, usant de registres différents : Paul est confiant dans l'avenir - il utilise de nombreux futurs ("tu verras la victoire", "Des milliers se lèvent qui (...) nous vengeront") - certain de l'importance de la cause et n'éprouvant aucune tristesse devant la mort, allant même jusqu'à consoler Françoise ("Je sais que tu es brave, je sais que tu sauras vivre sans moi."). Paul développe un discours de raison, avance de nombreux arguments pour convaincre sa femme. Cette dernière est tout entière dans le registre de l'émotion : elle parle essentiellement au passé ("toute ma vie s'engloutissait..." - l. 2 ; "Je n'avais pas choisi..." ; "j'avais toujours pensé..." - l. 22), utilise des interjections lyriques ("Ô Paul..." - l. 6 et 9). L'émotion de Françoise est toutefois vaincue, à la toute fin du dialogue, par la sérénité et les arguments de Paul, adoptant à son tour le futur et montrant ainsi sa confiance en l'avenir : "Je le serai." (l. 29)
4. Pour convaincre Françoise, Paul avance plusieurs arguments : il met d'abord en valeur son courage ("tu es brave") ; il pointe ensuite un avenir plus radieux, récompensant son sacrifice ("tu verras la victoire"), avenir annoncé par les bonnes "nouvelles du dehors" et par un mouvement de résistance prenant de plus en plus d'ampleur ("les nôtres se lèvent de tous côtés" ; "des milliers se lèvent") ; il met enfin en avant "la liberté", valeur essentielle primant alors sur toutes les autres ("nous nous battons pour la liberté.").
5. Dans la phrase, le verbe "tomber" est synonyme de mourir. Il est conjugué au conditionnel présent et a la valeur d'un futur dans le passé.
6. Au théâtre, lorsqu'un personnage fait un "aparté", il se détourne de la conversation qui a lieu sur la scène pour s'adresser à lui-même, mais surtout au public. Les "apartés" de Françoise font ici autant de commentaires aux propos tenus par Paul ou à ses propres réactions, comme si l'auteur se retournait sur son passé  (ou le passé de son personnage) pour apporter des précisions sur le moment qui resurgit sur scène.
7. Le titre est paradoxal : une scène, normalement, est jouée dans un espace ouvert au public (le théâtre) ; ici, le lieu où se déroule l'action est, au contraire, un espace intime, fermé : la mémoire. Nous avons dit, en présentant le texte, qu'il s'inspirait à l'évidence des événements vécus par Charlotte Delbo et de la mort de son mari en mai 1942 (date qui apparaît dans le dialogue). Cette "scène jouée" peut donc l'être dans celle de l'auteur, mémoire personnelle, douloureuse, s'exprimant dans l'écriture, s'ouvrant au public et à notre mémoire collective afin qu'on n'oublie pas le sacrifice de ces hommes et de ces femmes qui ont donné leur vie pour la liberté.
8. Il est évident que la situation mise en place dans le texte ne fut guère possible en 1942 : un résistant arrêté et condamné à mort n'avait guère la possibilité de recevoir la visite de son épouse, elle-même résistante. La scène revêt donc un caractère imaginaire, le théâtre permettant de réunir pour un dernier échange ceux que la tragique réalité avait isolés et séparés. La scène pourrait donc représenter un lieu double : l'intérieur d'un crâne ("dans la mémoire") et l'intérieur d'une cellule, avec un plateau dépouillé, un décor assez minimaliste : une paillasse sur le sol, une fenêtre avec des barreaux pour figurer la prison ; une atmosphère sombre, la lumière éclairant surtout le visage de Paul et s'élargissant à la fin pour illuminer les deux personnages. On pourrait imaginer, en coulisses, des bruits de loquets de porte, de pas de soldats, etc., ou un silence total troublé par le seul dialogue des personnages.
Après les questions, la réécriture, l'exercice peut-être le plus simple, mais qui exige des élèves une bonne lecture de la consigne (il fallait, par exemple, dans le cas qui nous occupe, bien voir qu'il s'agissait de remplacer "tu" par "elles" et non par "elle" ou "ils") :
Ce qui donnait ceci :
"Je sais qu'elles sont braves, je sais qu'elles sauront vivre sans moi. Il faut qu'elles vivent, elles."
La dictée, souvent redoutée par les élèves, dure vingt minutes et clôt la première partie de l'épreuve. En voici le texte, qui n'est pas sans rapport, comme on va le lire, avec celui de Charlotte Delbo :
La dictée
Après un quart d'heure de pause bien méritée, les élèves ont eu 1h30 pour développer l'un des deux sujets de rédaction qui leur étaient proposés :
Les sujets de rédaction
Le premier sujet, dit "sujet d'imagination", demandait aux élèves de s'inspirer du texte de Charlotte Delbo, les obligeant à réutiliser la situation, le contexte historique, le caractère du personnage, à rappeler et à développer l'engagement de Paul dans la résistance, tout en respectant les codes de la lettre, étudiés en quatrième et revus très souvent en troisième. C'est une forme assez classique pour une rédaction de brevet.

Le sujet de réflexion, moins prisé des élèves, pouvait apparaître comme plus difficile, mais en réinvestissant les textes lus et étudiés en classe et les œuvres travaillées dans le cadre de l'histoire des arts, il devenait largement à la portée de tous. Les correcteurs apprécieront la pertinence des références culturelles et historiques des candidats, et ne seront pas moins sensibles à la bonne organisation de leur réflexion.

Ainsi s'achevait, au bout de trois heures d'intense réflexion, l'épreuve de français du DNB 2014.

mardi 24 juin 2014

Un voyage inoubliable...

Le groupe des 3°
Durant l’année 2013-2014, nous, élèves de 3° avons participé à un voyage scolaire, du dimanche 6 au vendredi 11 avril, organisé par l’équipe pédagogique de la cité scolaire de Mourenx, à Cadix en Espagne. Nous avons même pu visiter des monuments de Séville et des villages blancs, typiques d’Andalousie.

Le trajet a été très long, très fatigant, mais une bonne ambiance régnait dans le bus même si les garçons n’arrêtaient pas de crier et de chanter. Nous avons fait plusieurs pauses durant la journée et sommes, enfin, arrivés aux alentours de 21h. Nous avons rencontré nos familles respectives et avons passé la nuit chez eux.
Balade en "pueblo blanco"
Le rocher de Gibraltar
Le lendemain, le lundi, nous avons d’abord visité l’un de ces fameux "pueblos blancos", la visite a été extraordinaire et la vue à couper le souffle. L’après-midi nous avons enchaîné avec une sortie en bateau d’environ 2 heures. Certains ont été malades, d’autres pas du tout ; mais c’était génial, une très bonne expérience malgré le fait que les dauphins étaient absents.

Les jours suivants ont été très différents les uns des autres ;  les activités étaient diverses, par exemple, nous avons fait un jeu de piste dans Cadix avec des missions et des questions à poser aux passants ; nous sommes allés à la plage quand d’autres prenaient un cours de flamenco et inversement. Nous avons aussi eu la chance d’assister à un spectacle équestre avec une visite guidée du centre ; une autre visite guidée nous attendait à Xérès.

Dans l'Alcazar
Le jeudi matin, nous avons dû faire nos au revoir aux extraordinaires familles qui nous ont accueillis et supportés durant ce merveilleux voyage. Nous avons fait route vers Séville où nous avons passé notre dernière journée. Nous y avons vu la cathédrale et son célèbre clocher, la Giralda, qui est l’ancien minaret de la mosquée d’origine ainsi que l'Alcazar. Le soir, avant de refaire le trajet inverse pour rentrer en France, nous sommes allés au restaurant avec les professeurs et la surveillante qui nous accompagnaient. Nous les remercions pour ce voyage inoubliable et quasiment parfait !!!

Romane B. & Yasmine B. (3°3)

Les 6° rencontrent Pascale Perrier

L’auteure, Pascale Perrier, est venue le mardi 20 mai 2014, en salle Yves Petit, pour parler de son livre, Japon touché au cœur de Fukushima, dans le cadre du projet lecture CM2/6° qui, cette année, avait pour thème l’environnement. Les élèves de 6°1, les classes de CM2 de Charles de Bordeu et de Lagor ont participé à cette rencontre.


Pascale Perrier nous a présenté un diaporama, ponctué de scénettes jouées par l’auteure et des élèves, pour nous expliquer les étapes nécessaires à la fabrication d’un livre, du brouillon à sa mise en vente. Tout a commencé le 11 mars 2011. Un gros tremblement de terre avait secoué le Japon, provoquant un énorme tsunami qui a endommagé la centrale de Fukushima.

Suite à ces événements catastrophiques, l’éditeur a appelé Pascale Perrier qui avait déjà écrit Tchernobyl bienvenue en enfer, pour rédiger un livre en lien avec le drame qui venait de se dérouler au Japon. L’auteure, après avoir appelé Sylvie Baussier, avec qui elle avait écrit l'ouvrage précédent, a accepté la proposition.
Pascale Perrier présente les "cahiers" de son livre sortis de chez l'imprimeur
Mais il fallait d’abord se documenter : Pascale Perrier et Sylvie Baussier ont alors cherché des informations sur internet, dans les journaux, dans les médias, etc. Par ailleurs, cette dernière avait une amie vivant au Japon qui l’a informée sur la situation.

Une fois qu’elles ont recueilli tous les renseignements nécessaires, elles ont imaginé une histoire et créé des personnages, puis ont écrit une première version du roman qu’elles ont adressée à l’éditeur. Celui-ci l’a lue puis l’a renvoyée, avec ses commentaires et ses propositions de correction, aux auteures. Après plusieurs relectures et changements, le manuscrit a été confié à un illustrateur qui a conçu la couverture du livre, puis au maquettiste qui a mis en page le roman et réfléchi à son format. Le livre est enfin prêt pour l’impression.

En tout, il aura fallu pas moins de trois mois pour que Japon touché au cœur de Fukushima paraisse en librairie.
Et voici la couverture finalement retenue !
Cette rencontre était très intéressante. Elle nous a appris plein de choses sur les métiers du livre.
Article rédigé collectivement par la classe de 6°1

lundi 23 juin 2014

Scénaristes et dessinateurs de BD

Cette année en IDD (Français-Technologie), les élèves de 4° ont eu l’occasion d’entrer dans l’univers de la bande dessinée. Après avoir appris le vocabulaire de la bande dessinée et avoir réfléchi à ce qui fait la spécificité de ce genre littéraire, ils ont pu s’initier à cet art difficile en adaptant une nouvelle écrite par Jack Ritchie : "Number Eight". "Le numéro 8" est une nouvelle à chute qu’affectionnait tout particulièrement Hitchcock ; elle repose sur un tête-à-tête entre un auto-stoppeur et un conducteur sur fond de meurtres en série. Si vous souhaitez lire l’œuvre originale, vous la trouverez dans le recueil bilingue : Voulez-vous tuer avec moi ?

Après avoir réfléchi à la manière de transformer le texte de Richie et avoir réalisé un story-board, les élèves ont élaboré leurs planches en dessinant les illustrations ou en utilisant l’outil informatique grâce au logiciel de modélisation 3D Sketchup. Voici deux réalisations très réussies :
Audrey A. & Nicole N.

Maël C. & Mathieu M.

CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR LES AGRANDIR

vendredi 6 juin 2014

Jazz'in collège, c'est ce week-end !

Ça y est, le grand jour des ultimes répétitions est arrivé ! Les élèves de la chorale animée par M. Bergez se joindront aux nombreux autres chanteurs venus des divers établissements béarnais pour offrir un spectacle riche en émotions et en surprises, samedi 7 et dimanche 8 juin au Zénith. Les spectateurs se verront transportés, grâce au talent des choristes et des musiciens qui les accompagnent, vers "un autre monde". Tel est, en effet, le thème des chansons retenues cette année. Mais n'en dévoilons pas davantage...
... venez plutôt vous laisser emporter, demain et après-demain, dans cet "autre monde", le monde meilleur de la musique.

mercredi 28 mai 2014

Les élèves de la SEGPA sur l'île de Ré

Les quatre classes de la SEGPA ont séjourné sur l'île de Ré du 8 au 11 avril 2014. Les élèves en sont revenus avec de beaux souvenirs.
La sortie Vélo
En balade sur l'île de Ré
Pendant le séjour, nous sommes allés à Ars en Ré chercher des vélos pour nous promener toute la journée sur les pistes cyclables de l'île. Le matin, nous sommes allés au parc de la L.P.O (Ligue de Protection des Oiseaux) puis à midi, nous sommes allés pique-niquer au bord de la plage.
Observation des oiseaux au parc de la L.P.O.

Dans le Phare des Baleines

Ensuite, l'après-midi nous sommes partis à Saint Clément des Baleines. On a visité le Phare des Baleines, puis on a eu un quartier libre. Après, on est repartis à Ars en Ré pour rendre les vélos.
Frédéric B. (4°)

Le Catamaran
Le jeudi on a fait du catamaran. On est arrivé vers 15h sur le plan d'eau. A notre arrivée le moniteur nous a tout de suite pris en charge et nous a donné des gilets de sauvetage. On a très vite pris le large. William, Anthony et moi avons pris un gros catamaran et on est partis les derniers. Mais il n'y avait pas de vent, alors Anthony et moi avons ramé sur le flotteur avant avec nos mains. On s'est dirigés vers Dimitry et Ibrahim. Une fois à leurs côtés, William les a abordés tel un "Jackass". Ensuite on a dû accoster sur la plage ; le moniteur nous a montré comment faire en cas de retournement. Ibrahim et moi avons fait équipe mais l'eau était gelée : elle était au moins à -15° (à peu près !!!) et on a failli se tuer avec le flotteur ! Une fois l’exercice fini, je suis allé avec Dimitry. On se prenait pour des pirates. A la fin, on devait faire une grande ligne avec tous les bateaux, mais notre catamaran était à l'envers. Alors, j'ai lâché Dimitry car je n'avais pas le courage de faire demi-tour. J'ai quitté le navire, j'ai marché sur tous les bateaux jusqu'à celui d'Ibrahim puis on a accosté. On a rendu les gilets et on est rentrés au centre.
Gaël R. (3°)
Le centre d'hébergement
Sorties à la plage
La plage de l'île de Ré
L'activité que j'ai aimée, c'était d'aller à la plage. La plage était juste à côté du centre, on pouvait y aller tous les soirs à pied. On se baladait sur la plage, on faisait des jeux, des courses. C'était calme, il y avait un peu de vent, l'eau était très froide. L'ambiance, c'était bien, il n'y avait pas de tension entre les élèves.
Christelle L. (3°)

mercredi 21 mai 2014

27 mai : Représentation unique d'Un chapeau de paille d'Italie d'Eugène Labiche

Mardi 27 mai, à 20h30, les élèves du club-théâtre du collège Pierre Bourdieu joueront à la MJCL de Mourenx, le célèbre vaudeville d'Eugène Labiche : Un chapeau de paille d'Italie.

Drôle de nom pour une pièce de théâtre. Pourtant, c'est bel et bien un chapeau de paille qui tient le haut de l'affiche. En voulez-vous la preuve ? Voici : Le héros, Fadinard, se marie. Heureux événement. Mais un simple accessoire de mode, ce chapeau de paille d'Italie, malencontreusement mâchouillé par un cheval, va transformer ce qui aurait dû être le plus beau jour de la vie du futur marié en folle journée. Échappant malgré lui à la noce qui le poursuit, à son beau-père, au cousin Bobin, à sa jeune épouse un peu écervelée, Fadinard s'engage dans une course déjantée et effrénée pour retrouver un chapeau identique et le rendre à sa propriétaire que menace un mari jaloux. Les gags et les situations loufoques s'enchaînent dans un rythme de plus en plus échevelé...

La distribution est la suivante : Aurélie (Fadinard), Morgan (Hélène), Jennifer (Nonancourt), Jade (Virginie), Lucas (Beauperthuis), Élise (Anaïs), Manon (Félix), Sean (Émile), Clément (Bobin), Mylène (Veysinet), Sonia (Tardivaux).

Le spectacle des collégiens sera suivi de la pièce, Sublim'intérim de Louise Doutreligne, jouée par l'atelier-théâtre du lycée. Au fil de scènes émouvantes et drôles s'attachant à chaque membre d'une famille arrivée d'Argentine quelques décennies auparavant, la pièce traite de sujets de société aussi divers que le travail en intérim, le conflit entre générations, la drogue ou le racisme. C'est une tradition, depuis cinq ans déjà, que d'offrir au public mourenxois une soirée théâtrale composée de deux spectacles réunissant la cité scolaire.
Rendez-vous donc le mardi 27 mai, à 20h30, à la MJCL de Mourenx. Le prix des places est fixé à 3 €. Réservation auprès des organisateurs ou achat sur place, une demie-heure avant le début du spectacle.

mardi 20 mai 2014

Dernières répétitions avant la représentation

Le club théâtre, qui regroupe des élèves de 4° et 3° - pas encore, hélas, de 6° et de 5° - se réunit tous les lundis de 13h à 14h. Mais depuis deux semaines, le rythme des répétitions s'accélère. Les apprentis comédiens et les enseignants (M. Lorenzon et M. Lugan) se retrouvent, en effet, les mercredis après midi. C'est que le grand soir de la représentation approche !

Les élèves nous racontent le déroulement des répétitions. Ils commencent par un échauffement : ils marchent dans la salle tout en récitant le texte à apprendre. Puis ils jouent quelques scènes, profitant de la présence d'une comédienne professionnelle qui vient, en plus des professeurs, donner des conseils aux comédiens.

Les répétitions ont lieu en salle Yves Petit ou en salle 108. La troupe se compose de onze acteurs. La pièce qu'ils travaillent depuis le début de l'année, et qu'ils joueront le soir du mardi 27 mai à la MJCL, s'intitule : Un chapeau de paille d'Italie.
De gauche à droite : Lucas, Élise, Sean, Clément, Aurélie, Morgan, Jennifer, Mylène, Sonia
Nous avons assisté à l'une des répétitions et nous en avons profité pour poser quelques questions aux élèves, à leurs enseignants et à Caroline Kircher :
Journaliste : Pourquoi faites-vous partie du club théâtre ?
Aurélie C. (3°3) : J'avais envie de découvrir le théâtre et chasser ma timidité
Mylène H. (3°1) : J'aime le théâtre depuis toujours
Journaliste : Est-ce que cela vous demande beaucoup de travail personnel ?
Manon T. (4°2) : C'est surtout l'apprentissage du texte qui demande du travail.
Journaliste : Comment faites-vous pour retenir votre rôle ?
Aurélie C. (3°3) : Je répète mon texte dans ma tête.
Journaliste : Combien de temps consacrez-vous à l'apprentissage de votre texte ?
Aurélie C. (3°3) : En ce moment, j'y consacre environ 1h par jour.
Journaliste : Que ressentez-vous à l'idée de jouer en public bientôt à la MJCL ?
Aurélie C. (3°3) : Je n'y pense pas encore.
Journaliste : Depuis combien de temps le club existe-t-il ?
M. Lorenzon : C'est sa cinquième année d'existence.
Journaliste : Pourquoi vous êtes-vous impliqué dans ce club et prenez-vous du plaisir à l'encadrer ?
M. Lorenzon : Le travail différent avec les élèves me plait et le spectacle à la fin de l'année nous fait prendre conscience qu'il a transformé les élèves, ce qui est formidable.
Journaliste : Pourquoi avoir choisi cette pièce ?
M. Lorenzon : C'est une pièce comique et les élèves aiment ce genre de pièce, donc le travail est plus amusant.
Journaliste : En quoi consiste exactement votre activité ?
Caroline Kircher : Je suis metteuse en scène et comédienne pour la compagnie de théâtre "Les pieds dans l'eau".
Journaliste : Le travail avec les élèves de Mourenx vous plaît il ?
Caroline Kircher : Oui bien sûr !
Journaliste : Pourquoi faites-vous cela ?
Caroline Kircher : Ça fait toujours plaisir de partager sa passion avec les autres.
Au cours de cette séance de répétition, les comédiens ont fait une italienne : les élèves doivent enchaîner leurs répliques sans intonations, sans gestes, afin de caler leur texte et de vérifier s'ils connaissent bien leurs rôles.
Émilie G. (5°3)

Ils ont vécu la Révolution et l'Empire...

Les élèves de la classe de 4°1 devaient en cours d'histoire-géographie s'inventer un personnage et lui faire vivre les événements de la Révolution et de l'Empire. Un véritable jeu de rôle dans lequel les élèves devaient naviguer dans les méandres tumultueux de l'Histoire.
Voici quelques extraits des aventures des personnages inventés par les élèves :
"Laissez moi d'abord me présenter : je m'appelle Henri de Rennes, deuxième du nom. Je suis né le 13 juin 1761 à Rennes, comme mon nom l'indique. Je suis l'aîné d'une famille de nobles. Mon père, Henri Premier du nom est un seigneur puissant qui dirige une partie de la Bretagne, et ma mère, Marie Arnaud, est la soeur d'un duc important du Sud-Ouest de la France. J'ai depuis toujours été destiné à devenir seigneur et assurer la protection des terres familiales. Si aujourd'hui, j'écris tout cela dans ce journal, c'est pour qu'après ma mort, on puisse garder un témoignage de cette époque : la Révolution et l'Empire.
Commençons par le début, au début de l'année 1788, la France est en crise, le Tiers Etat réclame des changements, la Noblesse et le Clergé s'opposent à tout cela. Pour ma part, je suis pour la monarchie absolue, car comme mon père m'a toujours dit..."
Salomé D.A
"Je m'appelle Jean Desmoulins, je suis né le 26 décembre 1764 à Rouen où je loge actuellement avec ma femme Aude dans une grande demeure que je me suis achetée grâce à mon métier de marchand. Je fais partie de la bourgeoisie. J'ai écrit ce journal dans le but que les générations futures puissent avoir un récit de la Révolution [...]
10 Août 1792
Ce matin, j'étais à l'enterrement de ma mère quand un de mes domestiques de Paris est venu me prévenir que les sans-culottes avaient prévu d'attaquer le palais des Tuileries. L'événement est important et je ne veux pas rater ça. Je dois repartir très vite et laisser ma femme et ma fille. Arrivé à Paris, je fus pris dans la foule des sans-culottes qui se dirigeaient vers le Palais Royal. Arrivé à destination tout le petit peuple criait, chantait des airs comme la Carmagnole et d'autres chants révolutionnaires...."
Eloïse C.
"Je m'appelle Marie Caron, je suis née le deux mars 1779. Je fais partie du Tiers Etat et je suis marchande des quatre saisons. Je possède la ferme et le potager familial que nous ont légués nos parents à moi et à ma soeur. Nous résidons à Paris dans cette fameuse ferme qui est en piteux état. Je sais lire grâce à ma soeur qui a été domestique et qui a eu la chance d'avoir eu une maîtresse qui le lui a appris. Mais malheureusement cette maîtresse mourut de maladie. Laissant ma soeur sans emploi..."
Emma V.

jeudi 10 avril 2014

Concours MANG'AFFICHE


Comme chaque année, depuis 3 ans, les professeurs documentalistes, assistés de Dylan Inacio (élève de 3°4), organisent un concours de dessins mangas en 10 cours les lundis et vendredis de 13h à 14h. Nous tenons d'ailleurs à remercier notre "professeur" Dylan Inacio pour ses conseils et son aide aux concurrents.

Les concurrents devaient respecter les quatre critères suivants :
  • Participation aux ateliers : au moins deux ateliers et une bonne raison pour ne pas être aux autres séances
  • Respect de la consigne : un personnage entier garçon ou fille
  • Technique graphique : qualité de la technique "manga", soins apportés à la réalisation, qualités des traits, bonne utilisation du noir et blanc ou de la couleur
  • Originalité : capacité à apporter une touche personnelle à son travail en s'éloignant de la copie.
Le jury a décerné les 3 premiers prix à : Rémi Rocaniere 4°5 (1er prix), Aude Heyerst 6°3 (2ème prix spécial 6°), Émilie Gaultier 5°3 (3ème prix coup de cœur du jury).

Exceptionnellement cette année il y a eu un 4ème prix – car c'était difficile de départager les participants – qui a finalement été décerné à Justine Lauilhé 5°3 (prix jeune espoir). A la remise des prix, Dylan a reçu une récompense de la part des professeurs documentalistes pour le remercier de son aide. Tous les autres participants ont également reçu un lot de consolation.

Voici l'ensemble des dessins réalisés par les participants au concours :
Marine B., Justine L., Chloé T., Hyacinthe B. (5°3)

jeudi 27 mars 2014

Sortie patinoire à Anglet

Le mardi 11 Février 2014, les élèves de l'UNSS ainsi que quelques volontaires se sont rendus à une sortie à la patinoire d'Anglet pour voir un match de hockey sur glace opposant Nice à Anglet dans le cadre de l'action "collégiens au stade". Nous étions accompagnés de Mme Hauet, Mme Etchegoyen, professeurs d'EPS et de Mme Deary, secrétaire du collège. Nous avions rendez-vous sur le parvis du collège à 17h45. Les professeurs ont fait l'appel des inscrits et nous sommes partis à 18 heures. Lorsque nous sommes arrivés, nous nous sommes vite installés dans les gradins pour enfin commencer la soirée. Nous avons commencé par regarder l'échauffement. L'ambiance était au rendez-vous !
Nous avons recueilli des témoignages de personnes présentes :
"C'était bien, je me suis bien amusé, comme on peut le voir sur la photo, j'ai récolté beaucoup de ballons !" (Bastien P., 5°3)
"C'était génial! Je ne me suis pas ennuyée car il y avait beaucoup d'action ! Nous étions 26 collégiens ainsi que d'autres établissements scolaires, on vous laisse imaginer que le stade était plein à craquer !" (Justine L., 5°3)
 Anglet a gagné contre Nice avec un score de 8 à 2 !