mercredi 28 mai 2014

Les élèves de la SEGPA sur l'île de Ré

Les quatre classes de la SEGPA ont séjourné sur l'île de Ré du 8 au 11 avril 2014. Les élèves en sont revenus avec de beaux souvenirs.
La sortie Vélo
En balade sur l'île de Ré
Pendant le séjour, nous sommes allés à Ars en Ré chercher des vélos pour nous promener toute la journée sur les pistes cyclables de l'île. Le matin, nous sommes allés au parc de la L.P.O (Ligue de Protection des Oiseaux) puis à midi, nous sommes allés pique-niquer au bord de la plage.
Observation des oiseaux au parc de la L.P.O.

Dans le Phare des Baleines

Ensuite, l'après-midi nous sommes partis à Saint Clément des Baleines. On a visité le Phare des Baleines, puis on a eu un quartier libre. Après, on est repartis à Ars en Ré pour rendre les vélos.
Frédéric B. (4°)

Le Catamaran
Le jeudi on a fait du catamaran. On est arrivé vers 15h sur le plan d'eau. A notre arrivée le moniteur nous a tout de suite pris en charge et nous a donné des gilets de sauvetage. On a très vite pris le large. William, Anthony et moi avons pris un gros catamaran et on est partis les derniers. Mais il n'y avait pas de vent, alors Anthony et moi avons ramé sur le flotteur avant avec nos mains. On s'est dirigés vers Dimitry et Ibrahim. Une fois à leurs côtés, William les a abordés tel un "Jackass". Ensuite on a dû accoster sur la plage ; le moniteur nous a montré comment faire en cas de retournement. Ibrahim et moi avons fait équipe mais l'eau était gelée : elle était au moins à -15° (à peu près !!!) et on a failli se tuer avec le flotteur ! Une fois l’exercice fini, je suis allé avec Dimitry. On se prenait pour des pirates. A la fin, on devait faire une grande ligne avec tous les bateaux, mais notre catamaran était à l'envers. Alors, j'ai lâché Dimitry car je n'avais pas le courage de faire demi-tour. J'ai quitté le navire, j'ai marché sur tous les bateaux jusqu'à celui d'Ibrahim puis on a accosté. On a rendu les gilets et on est rentrés au centre.
Gaël R. (3°)
Le centre d'hébergement
Sorties à la plage
La plage de l'île de Ré
L'activité que j'ai aimée, c'était d'aller à la plage. La plage était juste à côté du centre, on pouvait y aller tous les soirs à pied. On se baladait sur la plage, on faisait des jeux, des courses. C'était calme, il y avait un peu de vent, l'eau était très froide. L'ambiance, c'était bien, il n'y avait pas de tension entre les élèves.
Christelle L. (3°)

mercredi 21 mai 2014

27 mai : Représentation unique d'Un chapeau de paille d'Italie d'Eugène Labiche

Mardi 27 mai, à 20h30, les élèves du club-théâtre du collège Pierre Bourdieu joueront à la MJCL de Mourenx, le célèbre vaudeville d'Eugène Labiche : Un chapeau de paille d'Italie.

Drôle de nom pour une pièce de théâtre. Pourtant, c'est bel et bien un chapeau de paille qui tient le haut de l'affiche. En voulez-vous la preuve ? Voici : Le héros, Fadinard, se marie. Heureux événement. Mais un simple accessoire de mode, ce chapeau de paille d'Italie, malencontreusement mâchouillé par un cheval, va transformer ce qui aurait dû être le plus beau jour de la vie du futur marié en folle journée. Échappant malgré lui à la noce qui le poursuit, à son beau-père, au cousin Bobin, à sa jeune épouse un peu écervelée, Fadinard s'engage dans une course déjantée et effrénée pour retrouver un chapeau identique et le rendre à sa propriétaire que menace un mari jaloux. Les gags et les situations loufoques s'enchaînent dans un rythme de plus en plus échevelé...

La distribution est la suivante : Aurélie (Fadinard), Morgan (Hélène), Jennifer (Nonancourt), Jade (Virginie), Lucas (Beauperthuis), Élise (Anaïs), Manon (Félix), Sean (Émile), Clément (Bobin), Mylène (Veysinet), Sonia (Tardivaux).

Le spectacle des collégiens sera suivi de la pièce, Sublim'intérim de Louise Doutreligne, jouée par l'atelier-théâtre du lycée. Au fil de scènes émouvantes et drôles s'attachant à chaque membre d'une famille arrivée d'Argentine quelques décennies auparavant, la pièce traite de sujets de société aussi divers que le travail en intérim, le conflit entre générations, la drogue ou le racisme. C'est une tradition, depuis cinq ans déjà, que d'offrir au public mourenxois une soirée théâtrale composée de deux spectacles réunissant la cité scolaire.
Rendez-vous donc le mardi 27 mai, à 20h30, à la MJCL de Mourenx. Le prix des places est fixé à 3 €. Réservation auprès des organisateurs ou achat sur place, une demie-heure avant le début du spectacle.

mardi 20 mai 2014

Dernières répétitions avant la représentation

Le club théâtre, qui regroupe des élèves de 4° et 3° - pas encore, hélas, de 6° et de 5° - se réunit tous les lundis de 13h à 14h. Mais depuis deux semaines, le rythme des répétitions s'accélère. Les apprentis comédiens et les enseignants (M. Lorenzon et M. Lugan) se retrouvent, en effet, les mercredis après midi. C'est que le grand soir de la représentation approche !

Les élèves nous racontent le déroulement des répétitions. Ils commencent par un échauffement : ils marchent dans la salle tout en récitant le texte à apprendre. Puis ils jouent quelques scènes, profitant de la présence d'une comédienne professionnelle qui vient, en plus des professeurs, donner des conseils aux comédiens.

Les répétitions ont lieu en salle Yves Petit ou en salle 108. La troupe se compose de onze acteurs. La pièce qu'ils travaillent depuis le début de l'année, et qu'ils joueront le soir du mardi 27 mai à la MJCL, s'intitule : Un chapeau de paille d'Italie.
De gauche à droite : Lucas, Élise, Sean, Clément, Aurélie, Morgan, Jennifer, Mylène, Sonia
Nous avons assisté à l'une des répétitions et nous en avons profité pour poser quelques questions aux élèves, à leurs enseignants et à Caroline Kircher :
Journaliste : Pourquoi faites-vous partie du club théâtre ?
Aurélie C. (3°3) : J'avais envie de découvrir le théâtre et chasser ma timidité
Mylène H. (3°1) : J'aime le théâtre depuis toujours
Journaliste : Est-ce que cela vous demande beaucoup de travail personnel ?
Manon T. (4°2) : C'est surtout l'apprentissage du texte qui demande du travail.
Journaliste : Comment faites-vous pour retenir votre rôle ?
Aurélie C. (3°3) : Je répète mon texte dans ma tête.
Journaliste : Combien de temps consacrez-vous à l'apprentissage de votre texte ?
Aurélie C. (3°3) : En ce moment, j'y consacre environ 1h par jour.
Journaliste : Que ressentez-vous à l'idée de jouer en public bientôt à la MJCL ?
Aurélie C. (3°3) : Je n'y pense pas encore.
Journaliste : Depuis combien de temps le club existe-t-il ?
M. Lorenzon : C'est sa cinquième année d'existence.
Journaliste : Pourquoi vous êtes-vous impliqué dans ce club et prenez-vous du plaisir à l'encadrer ?
M. Lorenzon : Le travail différent avec les élèves me plait et le spectacle à la fin de l'année nous fait prendre conscience qu'il a transformé les élèves, ce qui est formidable.
Journaliste : Pourquoi avoir choisi cette pièce ?
M. Lorenzon : C'est une pièce comique et les élèves aiment ce genre de pièce, donc le travail est plus amusant.
Journaliste : En quoi consiste exactement votre activité ?
Caroline Kircher : Je suis metteuse en scène et comédienne pour la compagnie de théâtre "Les pieds dans l'eau".
Journaliste : Le travail avec les élèves de Mourenx vous plaît il ?
Caroline Kircher : Oui bien sûr !
Journaliste : Pourquoi faites-vous cela ?
Caroline Kircher : Ça fait toujours plaisir de partager sa passion avec les autres.
Au cours de cette séance de répétition, les comédiens ont fait une italienne : les élèves doivent enchaîner leurs répliques sans intonations, sans gestes, afin de caler leur texte et de vérifier s'ils connaissent bien leurs rôles.
Émilie G. (5°3)

Ils ont vécu la Révolution et l'Empire...

Les élèves de la classe de 4°1 devaient en cours d'histoire-géographie s'inventer un personnage et lui faire vivre les événements de la Révolution et de l'Empire. Un véritable jeu de rôle dans lequel les élèves devaient naviguer dans les méandres tumultueux de l'Histoire.
Voici quelques extraits des aventures des personnages inventés par les élèves :
"Laissez moi d'abord me présenter : je m'appelle Henri de Rennes, deuxième du nom. Je suis né le 13 juin 1761 à Rennes, comme mon nom l'indique. Je suis l'aîné d'une famille de nobles. Mon père, Henri Premier du nom est un seigneur puissant qui dirige une partie de la Bretagne, et ma mère, Marie Arnaud, est la soeur d'un duc important du Sud-Ouest de la France. J'ai depuis toujours été destiné à devenir seigneur et assurer la protection des terres familiales. Si aujourd'hui, j'écris tout cela dans ce journal, c'est pour qu'après ma mort, on puisse garder un témoignage de cette époque : la Révolution et l'Empire.
Commençons par le début, au début de l'année 1788, la France est en crise, le Tiers Etat réclame des changements, la Noblesse et le Clergé s'opposent à tout cela. Pour ma part, je suis pour la monarchie absolue, car comme mon père m'a toujours dit..."
Salomé D.A
"Je m'appelle Jean Desmoulins, je suis né le 26 décembre 1764 à Rouen où je loge actuellement avec ma femme Aude dans une grande demeure que je me suis achetée grâce à mon métier de marchand. Je fais partie de la bourgeoisie. J'ai écrit ce journal dans le but que les générations futures puissent avoir un récit de la Révolution [...]
10 Août 1792
Ce matin, j'étais à l'enterrement de ma mère quand un de mes domestiques de Paris est venu me prévenir que les sans-culottes avaient prévu d'attaquer le palais des Tuileries. L'événement est important et je ne veux pas rater ça. Je dois repartir très vite et laisser ma femme et ma fille. Arrivé à Paris, je fus pris dans la foule des sans-culottes qui se dirigeaient vers le Palais Royal. Arrivé à destination tout le petit peuple criait, chantait des airs comme la Carmagnole et d'autres chants révolutionnaires...."
Eloïse C.
"Je m'appelle Marie Caron, je suis née le deux mars 1779. Je fais partie du Tiers Etat et je suis marchande des quatre saisons. Je possède la ferme et le potager familial que nous ont légués nos parents à moi et à ma soeur. Nous résidons à Paris dans cette fameuse ferme qui est en piteux état. Je sais lire grâce à ma soeur qui a été domestique et qui a eu la chance d'avoir eu une maîtresse qui le lui a appris. Mais malheureusement cette maîtresse mourut de maladie. Laissant ma soeur sans emploi..."
Emma V.