lundi 30 juin 2014

La journée des incroyables talents...

Depuis sept ou huit ans, le collège et le lycée organisent la demi-journée des talents. Elle a eu lieu le mercredi 11 Juin. Elle est normalement réservée aux lycéens mais quelques collégiens ayant auditionné auprès du C.P.E du lycée, M. Labarthe, ont pu y participer : les choristes de Jazz'in Collège, Émilie G., Sonia S., Lucas B., Matthias B., entre autres.
Les choristes de Jazz'in Collège
Salomé et Andréa

Mathias, le rockeur
Nous avons interviewé Matthias qui a participé à la demi-journée des talents :
Quelles chansons as-tu chantées ?
J'ai chanté "Gabrielle" et
"Joue pas le rock and roll pour moi" de Johnny Halliday, "Desaparecido" de Manu Chao, "Encore un matin" de Jean-Jacques Goldman, "Alors regarde" de Patrick Bruel.
Est-ce que tu étais stressé ?
Non, pas quand je suis en paix intérieure.
Est-ce que tu as aimé le public ? 
Oui il était enthousiaste.
Est-ce que c'était ta première année de journée des talents ?
Non, c'est ma troisième.
Est-ce que tu as passé facilement l'épreuve des auditions ?
Oui car ils me connaissaient déjà.
Pourquoi as-tu choisi ces chansons ? 
J'essaye de reprendre des chansons qui "bougent" car je veux rendre le public heureux.
Composes-tu tes propres chansons ?
Oui, je commence à composer mes chansons.
C'est un scoop ! L'année prochaine Mathias chantera ses propres compositions.

Interview réalisée par Chloé T. et Marine B.
Lucas
Emilie

vendredi 27 juin 2014

DNB 2014 : l'épreuve de français

Le brevet a commencé aujourd'hui avec l'épreuve de français, la plus longue (3h), composée de plusieurs exercices : les questions sur le texte, la réécriture, la dictée et la rédaction. Le sujet est souvent l'occasion pour les élèves de vérifier que la littérature n'est jamais très éloignée de la vie, de la société et de l'histoire des hommes, qu'elle s'écrive avec une petite ou une grande h. Ce fut le cas cette année, avec ce texte de Charlotte Delbo proposé à la réflexion des troisièmes.
Le texte de Charlotte Delbo
Le sujet ne donnait aucune précision sur l'auteur, profitons pour en dire quelques mots. Charlotte Delbo (1913-1985) fut résistante. Arrêtée, le 2 mars 1942, avec son mari que les nazis fusillèrent en mai, elle fut déportée à Auschwitz. Elle survécut et à son retour en France, elle commença d'écrire sur son expérience de la déportation. Toute son oeuvre en est empreinte. Le texte servant de support à l'épreuve est extrait d'Une scène jouée dans la mémoire, publiée, plusieurs années après la mort de l'écrivain, en 2001 ; le propos - même si Charlotte Delbo a pris le soin de modifier les noms des personnages - s'inspire largement de sa vie. Les élèves n'auront pas eu de mal à reconnaître qu'il s'agit là de théâtre. La scène se passe en mai 1942, en pleine occupation nazie. Paul, qui a été arrêté, revoit pour la dernière fois sa femme Françoise, avant d'être exécuté. Le dialogue repose sur un développement argumentatif : Paul cherche à convaincre son épouse que sa mort n'est pas vaine, le combat pour la liberté primant le bonheur individuel.

Donnons quelques pistes de correction - et non un corrigé détaillé - aux questions qui suivaient le texte.
Les questions
1. Le choix, dont parle Paul, est celui qu'il a fait, avec Françoise, de s'engager dans la résistance pour combattre l'occupant nazi, par conséquent de risquer sa vie pour défendre la liberté de tous ("Que tous les combattants ne soient pas au défilé, chacun le sait avant de s'engager..." - l. 18-19)
2. François partageait ce choix, comme le rappelle Paul ("Nous avions choisi, toi et moi" - l. 21), mais face à la réalité de la situation, qui doit la séparer à tout jamais de l'homme qu'elle aime, elle est gagnée par l'émotion et doute de l'utilité du combat ("que m'importe la victoire sans toi" - l. 6 ; "Je n'avais pas choisi de te perdre." - l. 22).
3. Les deux personnages s'opposent dans le dialogue, usant de registres différents : Paul est confiant dans l'avenir - il utilise de nombreux futurs ("tu verras la victoire", "Des milliers se lèvent qui (...) nous vengeront") - certain de l'importance de la cause et n'éprouvant aucune tristesse devant la mort, allant même jusqu'à consoler Françoise ("Je sais que tu es brave, je sais que tu sauras vivre sans moi."). Paul développe un discours de raison, avance de nombreux arguments pour convaincre sa femme. Cette dernière est tout entière dans le registre de l'émotion : elle parle essentiellement au passé ("toute ma vie s'engloutissait..." - l. 2 ; "Je n'avais pas choisi..." ; "j'avais toujours pensé..." - l. 22), utilise des interjections lyriques ("Ô Paul..." - l. 6 et 9). L'émotion de Françoise est toutefois vaincue, à la toute fin du dialogue, par la sérénité et les arguments de Paul, adoptant à son tour le futur et montrant ainsi sa confiance en l'avenir : "Je le serai." (l. 29)
4. Pour convaincre Françoise, Paul avance plusieurs arguments : il met d'abord en valeur son courage ("tu es brave") ; il pointe ensuite un avenir plus radieux, récompensant son sacrifice ("tu verras la victoire"), avenir annoncé par les bonnes "nouvelles du dehors" et par un mouvement de résistance prenant de plus en plus d'ampleur ("les nôtres se lèvent de tous côtés" ; "des milliers se lèvent") ; il met enfin en avant "la liberté", valeur essentielle primant alors sur toutes les autres ("nous nous battons pour la liberté.").
5. Dans la phrase, le verbe "tomber" est synonyme de mourir. Il est conjugué au conditionnel présent et a la valeur d'un futur dans le passé.
6. Au théâtre, lorsqu'un personnage fait un "aparté", il se détourne de la conversation qui a lieu sur la scène pour s'adresser à lui-même, mais surtout au public. Les "apartés" de Françoise font ici autant de commentaires aux propos tenus par Paul ou à ses propres réactions, comme si l'auteur se retournait sur son passé  (ou le passé de son personnage) pour apporter des précisions sur le moment qui resurgit sur scène.
7. Le titre est paradoxal : une scène, normalement, est jouée dans un espace ouvert au public (le théâtre) ; ici, le lieu où se déroule l'action est, au contraire, un espace intime, fermé : la mémoire. Nous avons dit, en présentant le texte, qu'il s'inspirait à l'évidence des événements vécus par Charlotte Delbo et de la mort de son mari en mai 1942 (date qui apparaît dans le dialogue). Cette "scène jouée" peut donc l'être dans celle de l'auteur, mémoire personnelle, douloureuse, s'exprimant dans l'écriture, s'ouvrant au public et à notre mémoire collective afin qu'on n'oublie pas le sacrifice de ces hommes et de ces femmes qui ont donné leur vie pour la liberté.
8. Il est évident que la situation mise en place dans le texte ne fut guère possible en 1942 : un résistant arrêté et condamné à mort n'avait guère la possibilité de recevoir la visite de son épouse, elle-même résistante. La scène revêt donc un caractère imaginaire, le théâtre permettant de réunir pour un dernier échange ceux que la tragique réalité avait isolés et séparés. La scène pourrait donc représenter un lieu double : l'intérieur d'un crâne ("dans la mémoire") et l'intérieur d'une cellule, avec un plateau dépouillé, un décor assez minimaliste : une paillasse sur le sol, une fenêtre avec des barreaux pour figurer la prison ; une atmosphère sombre, la lumière éclairant surtout le visage de Paul et s'élargissant à la fin pour illuminer les deux personnages. On pourrait imaginer, en coulisses, des bruits de loquets de porte, de pas de soldats, etc., ou un silence total troublé par le seul dialogue des personnages.
Après les questions, la réécriture, l'exercice peut-être le plus simple, mais qui exige des élèves une bonne lecture de la consigne (il fallait, par exemple, dans le cas qui nous occupe, bien voir qu'il s'agissait de remplacer "tu" par "elles" et non par "elle" ou "ils") :
Ce qui donnait ceci :
"Je sais qu'elles sont braves, je sais qu'elles sauront vivre sans moi. Il faut qu'elles vivent, elles."
La dictée, souvent redoutée par les élèves, dure vingt minutes et clôt la première partie de l'épreuve. En voici le texte, qui n'est pas sans rapport, comme on va le lire, avec celui de Charlotte Delbo :
La dictée
Après un quart d'heure de pause bien méritée, les élèves ont eu 1h30 pour développer l'un des deux sujets de rédaction qui leur étaient proposés :
Les sujets de rédaction
Le premier sujet, dit "sujet d'imagination", demandait aux élèves de s'inspirer du texte de Charlotte Delbo, les obligeant à réutiliser la situation, le contexte historique, le caractère du personnage, à rappeler et à développer l'engagement de Paul dans la résistance, tout en respectant les codes de la lettre, étudiés en quatrième et revus très souvent en troisième. C'est une forme assez classique pour une rédaction de brevet.

Le sujet de réflexion, moins prisé des élèves, pouvait apparaître comme plus difficile, mais en réinvestissant les textes lus et étudiés en classe et les œuvres travaillées dans le cadre de l'histoire des arts, il devenait largement à la portée de tous. Les correcteurs apprécieront la pertinence des références culturelles et historiques des candidats, et ne seront pas moins sensibles à la bonne organisation de leur réflexion.

Ainsi s'achevait, au bout de trois heures d'intense réflexion, l'épreuve de français du DNB 2014.

mardi 24 juin 2014

Un voyage inoubliable...

Le groupe des 3°
Durant l’année 2013-2014, nous, élèves de 3° avons participé à un voyage scolaire, du dimanche 6 au vendredi 11 avril, organisé par l’équipe pédagogique de la cité scolaire de Mourenx, à Cadix en Espagne. Nous avons même pu visiter des monuments de Séville et des villages blancs, typiques d’Andalousie.

Le trajet a été très long, très fatigant, mais une bonne ambiance régnait dans le bus même si les garçons n’arrêtaient pas de crier et de chanter. Nous avons fait plusieurs pauses durant la journée et sommes, enfin, arrivés aux alentours de 21h. Nous avons rencontré nos familles respectives et avons passé la nuit chez eux.
Balade en "pueblo blanco"
Le rocher de Gibraltar
Le lendemain, le lundi, nous avons d’abord visité l’un de ces fameux "pueblos blancos", la visite a été extraordinaire et la vue à couper le souffle. L’après-midi nous avons enchaîné avec une sortie en bateau d’environ 2 heures. Certains ont été malades, d’autres pas du tout ; mais c’était génial, une très bonne expérience malgré le fait que les dauphins étaient absents.

Les jours suivants ont été très différents les uns des autres ;  les activités étaient diverses, par exemple, nous avons fait un jeu de piste dans Cadix avec des missions et des questions à poser aux passants ; nous sommes allés à la plage quand d’autres prenaient un cours de flamenco et inversement. Nous avons aussi eu la chance d’assister à un spectacle équestre avec une visite guidée du centre ; une autre visite guidée nous attendait à Xérès.

Dans l'Alcazar
Le jeudi matin, nous avons dû faire nos au revoir aux extraordinaires familles qui nous ont accueillis et supportés durant ce merveilleux voyage. Nous avons fait route vers Séville où nous avons passé notre dernière journée. Nous y avons vu la cathédrale et son célèbre clocher, la Giralda, qui est l’ancien minaret de la mosquée d’origine ainsi que l'Alcazar. Le soir, avant de refaire le trajet inverse pour rentrer en France, nous sommes allés au restaurant avec les professeurs et la surveillante qui nous accompagnaient. Nous les remercions pour ce voyage inoubliable et quasiment parfait !!!

Romane B. & Yasmine B. (3°3)

Les 6° rencontrent Pascale Perrier

L’auteure, Pascale Perrier, est venue le mardi 20 mai 2014, en salle Yves Petit, pour parler de son livre, Japon touché au cœur de Fukushima, dans le cadre du projet lecture CM2/6° qui, cette année, avait pour thème l’environnement. Les élèves de 6°1, les classes de CM2 de Charles de Bordeu et de Lagor ont participé à cette rencontre.


Pascale Perrier nous a présenté un diaporama, ponctué de scénettes jouées par l’auteure et des élèves, pour nous expliquer les étapes nécessaires à la fabrication d’un livre, du brouillon à sa mise en vente. Tout a commencé le 11 mars 2011. Un gros tremblement de terre avait secoué le Japon, provoquant un énorme tsunami qui a endommagé la centrale de Fukushima.

Suite à ces événements catastrophiques, l’éditeur a appelé Pascale Perrier qui avait déjà écrit Tchernobyl bienvenue en enfer, pour rédiger un livre en lien avec le drame qui venait de se dérouler au Japon. L’auteure, après avoir appelé Sylvie Baussier, avec qui elle avait écrit l'ouvrage précédent, a accepté la proposition.
Pascale Perrier présente les "cahiers" de son livre sortis de chez l'imprimeur
Mais il fallait d’abord se documenter : Pascale Perrier et Sylvie Baussier ont alors cherché des informations sur internet, dans les journaux, dans les médias, etc. Par ailleurs, cette dernière avait une amie vivant au Japon qui l’a informée sur la situation.

Une fois qu’elles ont recueilli tous les renseignements nécessaires, elles ont imaginé une histoire et créé des personnages, puis ont écrit une première version du roman qu’elles ont adressée à l’éditeur. Celui-ci l’a lue puis l’a renvoyée, avec ses commentaires et ses propositions de correction, aux auteures. Après plusieurs relectures et changements, le manuscrit a été confié à un illustrateur qui a conçu la couverture du livre, puis au maquettiste qui a mis en page le roman et réfléchi à son format. Le livre est enfin prêt pour l’impression.

En tout, il aura fallu pas moins de trois mois pour que Japon touché au cœur de Fukushima paraisse en librairie.
Et voici la couverture finalement retenue !
Cette rencontre était très intéressante. Elle nous a appris plein de choses sur les métiers du livre.
Article rédigé collectivement par la classe de 6°1

lundi 23 juin 2014

Scénaristes et dessinateurs de BD

Cette année en IDD (Français-Technologie), les élèves de 4° ont eu l’occasion d’entrer dans l’univers de la bande dessinée. Après avoir appris le vocabulaire de la bande dessinée et avoir réfléchi à ce qui fait la spécificité de ce genre littéraire, ils ont pu s’initier à cet art difficile en adaptant une nouvelle écrite par Jack Ritchie : "Number Eight". "Le numéro 8" est une nouvelle à chute qu’affectionnait tout particulièrement Hitchcock ; elle repose sur un tête-à-tête entre un auto-stoppeur et un conducteur sur fond de meurtres en série. Si vous souhaitez lire l’œuvre originale, vous la trouverez dans le recueil bilingue : Voulez-vous tuer avec moi ?

Après avoir réfléchi à la manière de transformer le texte de Richie et avoir réalisé un story-board, les élèves ont élaboré leurs planches en dessinant les illustrations ou en utilisant l’outil informatique grâce au logiciel de modélisation 3D Sketchup. Voici deux réalisations très réussies :
Audrey A. & Nicole N.

Maël C. & Mathieu M.

CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR LES AGRANDIR

vendredi 6 juin 2014

Jazz'in collège, c'est ce week-end !

Ça y est, le grand jour des ultimes répétitions est arrivé ! Les élèves de la chorale animée par M. Bergez se joindront aux nombreux autres chanteurs venus des divers établissements béarnais pour offrir un spectacle riche en émotions et en surprises, samedi 7 et dimanche 8 juin au Zénith. Les spectateurs se verront transportés, grâce au talent des choristes et des musiciens qui les accompagnent, vers "un autre monde". Tel est, en effet, le thème des chansons retenues cette année. Mais n'en dévoilons pas davantage...
... venez plutôt vous laisser emporter, demain et après-demain, dans cet "autre monde", le monde meilleur de la musique.